Des Artefacts
gigantesques sur la Lune?
Par Jean
Sider
Depuis environ vingt ans, deux astronomes amateurs américains
prétendent voir sur notre satellite des structures artificielles
titanesques. Quoi que l’on puisse penser de leurs témoignages,
qu’ils découlent d’illusions ou d’autres phénomènes, ils méritent
d’être connus.
Introduction
Dans mon dernier livre,
"OVNIS: La Solution du mystère
?", éditions Ramuel, j’ai publié une annexe sur les
anomalies lunaires. Je n’ai pas osé trop m’étendre sur ce sujet du
fait que l’imagination alliée à la spécificité du sol lunaire vue à
travers un objectif focal, font que les apparences sont souvent
trompeuses. Ce qui m’a incité à ne pas faire allusion aux
observations d’un astronome amateur américain, que j’avais trouvées
tellement fantastiques et irréelles que j’ai été saisi par le doute
au point de faire l’impasse dessus. D’autant que cet homme, M. Felix A. Bach, assure avoir pu
distinguer depuis 1982 plus de
350 monstrueuses structures artificielles
! Ou bien c’est trop gros pour être vrai, ou bien il y a
effectivement quelque chose d’anormal qui mérite d’être éclairci.
Etant donné qu’il n’est jamais
trop tard pour bien faire, il m’a paru intéressant de faire
connaître ses prétendues découvertes. En effet, je me suis souvenu
que bien avant lui, d’autres astronomes professionnels, et non des
moindres, ont aussi affirmé avoir été en mesure d’observer des
spectacles étonnants sur notre bonne vieille
Séléné. Certes, cela se passait du temps héroïque où ceux qui
avaient été chargés de la recherche astronomique n’étaient pas la
proie de tabous scientifiques, idéologiques ou philosophiques comme
de nos jours. Citons quelques exemples:
Au début du XVII° siècle Johannes Kepler affirmait qu’il y avait sur
la Lune des océans et une atmosphère dense, au point d’envisager
l’existence de Sélénites, êtres qu’il imaginait plus ou moins
monstrueux. En 1789 Sir William Herschel allait jusqu’à dire «être
absolument certain » que des êtres vivants s’y trouvaient, et
l’astronome Schröter était également du même avis. Quant à Franz von
Gruithuisen, il annonçait en 1824
avoir découvert « une véritable cité
lunaire » sur les rives du Sinus Medii (1). Chose intéressante à noter, il parlait
même déjà de « constructions colossales
» (2). En 1826, il ajoutait qu’il y avait « des immeubles considérables » et
qu’il avait observé de nouvelles rues, au nord du cratère Schroeter (3). Ce qui tend à prouver que M. Bach n’a
pas été le premier à constater un gigantisme effarant dans des
structures lunaires jugées artificielles.
Au reste, Charles Fort rapporte plusieurs
observations faites par des astronomes professionnels dans certains
cratères lunaires. Toutes ont été relevées dans des revues
scientifiques telles que The English
Mechanic, Astronomical Register, L’Astronomie, etc.. Les
expressions suivantes ont été utilisées: « structures architecturales», « objets de forme géométrique », « objet en forme de X », « objets formant la lettre G », « objets ayant une apparence de viaduc », « un mur incurvé ». Ce truculent auteur
américain avait aussi été frappé par les tailles démesurées de ces
structures, au point qu’il a écrit ceci: « Toutefois, sachant ce qu’il en est et a été de
certaines idées conventionnelles, notre expérience nous conduit à
suspecter que les habitants de la Lune étaient des géants
».
J’ai volontairement laissé de
côté les TLP (Transient Lunar Phenomena), phénomènes
lunaires transitoires, relatifs à des anomalies temporaires diverses
telles les sources lumineuses inconnues sur les parties sombres de
la Lune. Par exemple, la revue scientifique américaine Popular Astronomy de juin-juillet 1937 écrivait ceci: «
Il y a des lumières sur la Lune qui ne devraient
pas s’y trouver » (4). Ce choix s’explique par le fait que
j’ai préféré rester dans l’esprit de mon texte axé sur les
mensurations incroyablement élevées des anomalies signalées par
M. Bach.
Les scientifiques de notre époque
expliquent toutes ces observations par une combinaison de divers
facteurs naturels: faible résolution des télescopes dans les temps
anciens, jeux d’ombres et de lumières causés par l’angle différent
de l’éclairage du soleil, géologie spécifique du sol lunaire,
illusions d’optique, imagination débordante des observateurs,
hallucinations, supercheries, etc..
Lorsque la NASA a commencé à divulguer des photos
prises par ses diverses sondes spatiales lunaires, certains
passionnés d’ovnis y ont vu des traces de présence extraterrestre
sur notre satellite, à tort plus souvent qu’à raison. George Leonard (5), Fred
Steckling (6), Don Wilson (7), (8)
, etc., font partie des quelques auteurs ayant commis de
nombreuses exagérations dans la façon d’interpréter ces clichés. Il
n’est que de lire leurs livres respectifs pour constater qu’ils
dispensent des allégations à caractère sensationnel n’ayant hélas
guère de fondement pour ne pas dire aucun. Un autre écrivain très
engagé va jusqu’à publier de nombreuses photos où il prétend
distinguer des «immeubles » divers
que je n’ai pas remarqués malgré une excellente loupe. Par exemple,
sur la photo n° HR157 prise par la
sonde Orbiter IV, il « voit » un
hangar de 25 miles de long (soit 40 km
!). Toutefois, l’ombre portée de ce « hangar » ressemble davantage à celle d’un
relief naturel dont le sommet est quasi-rectiligne dans sa longueur
et courbe dans sa hauteur (9).
J’ai cité cet exemple parmi d’autres afin de préparer le lecteur aux
formidables dimensions des « machines
» qui auraient été observées par M. Bach.
C’est dans le mensuel FATE, auquel je suis abonné, que j’ai trouvé le
premier article de cet astronome amateur (10). Ce texte, illustré d’un croquis,
m’avait paru tellement incroyable que je n’avais pas accordé de
crédit à son auteur, surtout à cause de la taille colossale, peu
vraisemblable à mon sens, d’une structure symétrique bizarre censée
être posée sur le sol sélénite. D’autant que cette publication, née
en 1947 et spécialisée sur les
phénomènes paranormaux, est peu regardante sur le genre de
littérature qu’elle diffuse dans ses pages. Puis un peu plus tard,
un deuxième écrit du même rédacteur apparaît dans cette revue, voué
encore à une faramineuse « machine
» lunaire, accompagné d’un dessin qui a pour effet
d’augmenter ma suspicion (11). Je
me suis même demandé un moment si M. Bach avait décidé d’arrondir
ses fins de mois en faisant de la pige bidon. Ensuite, quelques mois
plus tard FATE passe un troisième témoignage de ce chercheur, nanti
le l’illustration d’une formation apparemment artificielle d’une
taille encore plus monstrueuse que les précédentes (12).
C’est en constatant que tous ces « objets
» avaient une ombre portée très nettement identifiable
que j’ai pris la décision de m’intéresser de plus près à cette
affaire, plutôt que de la rejeter sans tenter de l’expliquer sur des
bases vraisemblables. J’ai donc envoyé un courrier à M. Bach par
l’entremise de l’éditeur de FATE, afin
qu’il m’éclaire sur certains points, mais avant d’évoquer sa réponse
passons d’abord à l’énumération des étranges choses que cet homme
prétend avoir vues.
Des artefacts cyclopéens
M. Bach scrute notre satellite
depuis mai 1982. Il a d’abord
effectué ses premières observations à l’aide d’un modeste télescope
de 60 mm d’objectif, puis en 1985 il a acquis un appareil plus
performant, un Schmidt-Cassegrain de 8
pouces, soit 200 mm d’ouverture. Il prétend que ce type
de télescope ne permet qu’une faible résolution ne laissant voir sur
la Lune que des détails de 160 m de long.
Pourtant, une revue d’astronomie française indique un chiffre
nettement supérieur, 1 km (13). Quoi qu’il en soit, le fait qu’il fasse
apparaître des structures artificielles d’une taille atteignant
plusieurs dizaines de kilomètres en longueur au point d’en révéler
de multiples particularités mérite le détour.
Son texte de juin 2000 est le
premier que j’ai lu sur ses prétendues découvertes, mais il semble
avoir passé d’autres articles avant mon premier abonnement à
FATE, ainsi que dans d’autres
magazines que je ne reçois pas. Il y précise qu’il a pu détailler
avec précision de fantastiques « constructions » qui lui sont apparues comme
devant être de monumentales « machines
» ou encore d’immenses structures pouvant contenir des « usines
» capables de se déplacer dans le même secteur.
Il dépeint notamment un
prodigieux ensemble, situé près du cratère Pictet, composé d’un
parallélépipède rectangle surmonté d’immenses appendices en forme
d’oreilles de chien et doté d’une excroissance cubique sur son côté
droit. (voir dessin n°1):
Curieusement sa position s’est modifiée au fil
du temps, car quelques années après la première observation en 1986,
il s’est orienté vers le cratère Proctor,
la déviation ayant atteint 30°. Cette structure porte une ombre
correspondante très caractéristique indiquant que la chose est
apparemment posée au sol. De même à deux reprises son aspect a paru
vraiment bizarre, comme distordu par diverses protubérances. Sa
longueur approximative a été calculée à 15
miles, ce qui correspond à 24
km ! La hauteur de la partie dotée des « oreilles » n’est pas donnée, mais si l’on
se base sur sa mensuration proportionnelle à celle de sa hauteur,
elle doit atteindre plus de 20 kilomètres, des chiffres vertigineux
qu’aucun esprit humain, de prime abord, ne peut admettre comme
devant correspondre à ceux d’une structure artificielle. Mais M.
Bach, qui ne cultive pas ce genre d’apriorisme en l’occurrence,
estime qu’il pourrait s’agir d’une énorme machinerie mixte utilisée
pour extraire le minerai de certains petits cratères puis, après une
fusion interne, elle se déplacerait pour aller éjecter les scories
dans d’autres cratères. Toutefois, rien, absolument rien dans le
croquis qu’il a fait ne vient à l’appui de cette opinion, d’autant
qu’un complexe minier combiné avec une fonderie ne nécessite pas un
pareil gigantisme, du moins à l’échelle humaine.
De plus, l’excroissance cubique
défie les règles humaines établies en architecture, car elle se
situe dans le vide. Si l’on se base sur la taille de la structure,
elle doit faire au moins 4 miles
de long, soit plus de 6 km !
Comment une construction aussi longue et aussi monstrueuse,
peut-elle tenir dans le vide sans support correspondant à sa masse
énorme et son poids très élevé ?
M. Bach signale aussi avoir vu,
au nord-est du bord externe du cratère Platon, un groupe
d’objets noirs en forme de tuyère, brillant sous la lumière solaire,
incluant « une terrifiante tour ronde de 20
miles de haut», ce qui fait 32 km
! D’évidence, cette taille plus que cyclopéenne introduit
immédiatement le doute dans l’esprit du lecteur sur la réalité
physique de cette structure.
Ce n’est pas tout, le même
observateur assure avoir également remarqué plusieurs zones dans
lesquelles se situeraient plus d’une
vingtaine de tours plus petites à section ronde qu’il a
surnommées « parapluies ». Chacune
d’elles fait environ 6 miles de
haut, soit un peu moins de 10
km ! A leur sommet, sur à peu près trois quarts de
mile--soit 1,2 km--rayonnent des extensions comme celles d’un
parasol, qui ont commencé à disparaître au bout d’une heure lors
d’une observation ! M. Bach n’a jamais vu ces « tours » bouger, mais il pense qu’elles sont
« élevées » durant les deux
semaines d’obscurité lunaire, puis elles sont rapidement « redescendues » dans des silos souterrains
recouverts de dômes visibles seulement le jour afin de les protéger
du soleil. Une supposition gratuite qui ne repose sur aucune base
solide, car s’il n’a pas assisté à une scène de ce genre il n’a pas
à se montrer aussi engagé.
Ce témoin très privilégié,
semble-t-il, déclare de surcroît avoir vu «au
moins six flottes de quatre à dix objets métalliques ressemblant à
des véhicules ronds et triangulaires de 8 miles de large
», soit près de 13 km !
Certains étaient nantis de dômes sur leur partie supérieure, et ils
se trouvaient parqués dans des cratères ou sur leur bord extérieur.
Ils n’étaient pas toujours tous ensemble, car selon les jours
d’observation plusieurs d’entre eux étaient absents, probablement
partis en mission selon l’avis de notre astronome amateur. Là
encore, la démesure des tailles donne naissance à un scepticisme
très prononcé.
A la fin de son énumération, M.
Bach pose la question suivante: « Comment
se peut-il que les astronomes professionnels qui ont à leur
disposition un matériel cent fois plus performant que le mien, et
qui ont dû voir ce que j’ai vu, s’obstinent à vouloir garder le
silence sur cette activité anormale dans notre environnement
planétaire ? ».
La réponse à cette question est
pourtant simple. Tout d’abord, on n’a encore jamais vu un astronome
professionnel déroger aux dogmes de la science orthodoxe
rationaliste. Ensuite, il y a de fortes chances pour que ces
spécialistes du ciel n’aient pas du tout vu ce que M. Bach prétend
avoir observé, je m’expliquerai plus longuement sur ce point dans
mes conclusions.
Un vaisseau monstrueux à « ailes
fourchues »
Parmi les « artefacts » qui auraient été vus
épisodiquement à différentes reprises jusqu’à la fin des années
1980, mais qui ont disparu depuis il y avait aussi, mêlés aux plus
petites « tours » surnommées «
parapluies », des objets baptisés
«sucettes » par M. Bach à cause de
leur forme très évocatrice. Ils étaient disposés par groupes de sept
au maximum autour des bords de plusieurs cratères. En apparence ils
étaient semblables aux « parapluies
» cités plus haut, mais au lieu d’extensions en forme de
parasol, leur « tige » se
terminait par un corps en forme de pompon qui reflétait la lumière
solaire, avec un diamètre calculé à environ 3
miles, soit presque 5 km !
M. Bach soutient d’autre part que
certains secteurs font irrésistiblement penser à des champs de
bataille. Des douzaines de cratères anciens, selon lui, semblent
avoir été creusés par des impacts de bombes et non de débris
spatiaux naturels, alors que d’autres paraissent être artificiels et
qu’il suppose être des puits de mine. Il dit avoir été en position
de distinguer d’énormes machineries en partie détruites ou encore
renversées comme si elles avaient été rendues inutilisables dans des
combats. Dans d’autres endroits, divers «vaisseaux » se trouvent de guingois comme
s’ils avaient subi un accident au cours d’un atterrissage en
catastrophe. Ils avaient l’air intacts mais l’observateur estime
qu’ils ne sont probablement plus en mesure de voler.
Ce qui a été dit ci-dessus
n’était que le hors d’œuvre. Voici maintenant le plat de résistance.
L’un de ces « vaisseaux accidentés » est un « appareil »
dont les deux « ailes » sont en forme de fourche à deux
dents. (voir dessin n°2)
Tenez-vous bien, il a été évalué
comme faisant 28 miles de long,
soit 45 km ! Il se trouve
totalement isolé sur une plaine relativement plate à environ 69
miles à l’ouest du cratère
Geminus. M. Bach l’a vu pour la première fois en 1985 et,
lors de plusieurs autres observations espacées dans le temps, il a
constaté de légers changements dans son apparence, peut-être dus à
différents angles d’éclairage de la lumière solaire. Au milieu de
cet objet, il y a une sorte de protubérance formée de deux «
disques » superposés de surfaces
inégales, le plus petit étant sur le plus grand. Cet ensemble évoque
un centre opérationnel à deux étages, selon le témoin, et il fait 8
miles de diamètre, soit environ 13 km ! Sur la tranche des deux «
disques », il semble y avoir des
divisions comme sur les grands paquebots (dixit M. Bach) qui pourraient, à l’en
croire, être des résidences pour une population aussi nombreuse que
celle de Chicago ! Ce qui l’amène à se poser la question suivante:
« Mais quelle peut bien être la taille des
passagers d’un tel navire spatial ? ».
Certes, la question n’est pas
ridicule, mais elle est inadéquate comme nous le verrons plus loin.
Chose intéressante, là aussi il y
a une ombre portée, laquelle indique que la chose est posée sur le
sol lunaire, du moins apparemment.
Un objet géant en forme de
chalumeau
Après le plat de résistance,
voici le dessert, peut-être même le record dans le gigantisme. Il
s’agit d’un « engin » qui affecte
la forme générale d’un chalumeau oxhydrique, qui a été observé pour
la première fois en septembre 1985. M.
Bach avait d’ailleurs publié un texte sur cette étrangeté lunaire,
dans la revue The Gate de juillet 1987, accompagné d’un croquis Ce
monstrueux artefact se trouve entre le
cratère Pitatus, le cratère Deslandes, et la Mer des
Nuées. (voir dessin
n°3):
M. Bach avait eu l’attention
attirée dès 1984 par d’étranges lumières verdâtres dans ce
secteur de notre satellite, qui couvraient une surface d’environ
50 miles de rayon (80 km), mais le télescope de 60 mm qu’il
possédait à l’époque ne lui avait pas permis d’en voir davantage.
Puis, en 1985, avec son nouvel appareil de 8 pouces (200 mm), il
parvient à distinguer le colossal objet juste à l’endroit où avaient
été notées les lumières verdâtres. Du fait de sa surface qui
brillait comme si elle était métallique, sa forme tubulaire se
voyait parfaitement, ainsi que ses deux extrémités, l’une comme un
embout d’aspirateur, l’autre comme la torche d’un chalumeau. L’objet
avait également une ombre portée sur le sol montrant qu’il se
trouvait en position verticale ou oblique, sa partie en forme
d’embout d’aspirateur devant toucher le sol. C’est du moins
l’impression que le dessin me donne, mais je puis être dans
l’erreur.
En mai
1987, lors d’une autre observation, M. Bach note de
nombreux changements. Cette fois-ci, l’objet se trouvait en position
horizontale. Sa partie en forme de torche de chalumeau avait
rallongé de 15 miles, soit 24 km, et se trouvait maintenant connectée à
une sorte d’énorme globe, le premier d’un ensemble de cinq objets
identiques en forme mais non en taille, orienté du nord-ouest vers
le sud-est. M. Bach l’a surnommé « saucisse ». Trois de ces globes sont plus
petits que deux autres intercalés en deuxième et en quatrième
position.
M. Bach signale encore des
modifications en juillet 1987, puis en
avril 1988 retour à la case départ: tout
redevient comme en 1985. Ensuite, en mai 1992, la « saucisse » est de retour, mais à environ
10 miles de hauteur (16 km),
supportée par un énorme « piston
». De plus, l’embout d’aspirateur avait fait place à un
objet ressemblant, en forme, à une clé plate de mécanicien.
(Voir dessin n°4):
Si l’on ajoute la nouvelle
longueur du « chalumeau » (50 miles) à
celle de la « saucisse » (40 miles), on arrive au fantastique chiffre de
90 miles, soit 145 km ! Enfin, en octobre 1995, le même
endroit se montre encore identique au spectacle de 1985. Comme le
dit bien M. Bach, cette situation implique des cycles qui se
répètent dans le même processus de déroulement, mais cela ne nous
avance guère pour la compréhension de ce mystère.
Il ajoute qu’un chercheur
portugais, M. Antonio Cidadão, a
placé sur son site Internet des images extraites d’un film vidéo
qu’il aurait réalisé en adaptant son caméscope sur un télescope Schmidt-Cassegrain de 8 pouces.
Il affirme que certaines vues, bien que de qualité médiocre,
montrent également le « chalumeau
», le « vaisseau à ailes fourchues
» ainsi que la « saucisse
», tout comme beaucoup d’autres objets lunaires. J’ai eu en main
deux reproductions de ces vues disponibles sur ce site, mais à mon
sens elles ne montrent aucunement des structures artificielles mais
plutôt naturelles, d’autant que le pouvoir de résolution de
l’objectif utilisé est beaucoup plus faible que celui de M. Bach,
semble-t-il. Les lecteurs abonnés à Internet désireux de vérifier
sur ce site peuvent y avoir accès à :
http://www.astrophoto.org/mercure/cidadao
La réponse de M. Bach
Le 12
avril 2001, M. Bach m’a honoré d’une réponse très
courtoise et surtout très positive en ce sens qu’il a accepté de
répondre aux quelques questions que je lui avais posées. Voici la
traduction de sa lettre datée du 6 avril
2001, du moins dans ses grandes lignes:
« Cher M.
Sider, »
« J’ai été enchanté de recevoir votre
lettre du 15 mars (via FATE), qui m’est
parvenue le 3 avril. Merci beaucoup pour vos aimables appréciations
et votre intérêt pour mes recherches. Vous m’avez posé plusieurs
questions dont voici les réponses: 1°- Ai-je tenté de prendre des photos ? Non
! J’aurais pu le faire si je l’avais souhaité, mais j’ai évité cela
pour beaucoup de raisons valables. La première est que je suis déjà
très occupé et que j’ai consacré tout le temps et tous les efforts
possibles aux observations que j’ai faites et aux articles que j’ai
rédigés. La deuxième est que je ne désire pas me lancer dans des
dépenses coûteuses pour acquérir l’équipement nécessaire à cette
tâche, ni pour les demandes continuelles de développement. La
troisième concerne notre climat local qui n’est pas propice à
l’obtention de bons résultats. Enfin, la dernière, même si je
pouvais prendre les meilleures photos jamais encore prises, il y a
des équipes de debunkers n’attendant que je les publie pour les
critiquer sévèrement et jeter le discrédit sur ma personne; ils
demanderaient à connaître le genre de procédé utilisé pour «
truquer » les photos lunaires,
puisque tout le monde sait bien qu’il n’y ait rien sur notre
satellite. D’ailleurs, il y a déjà beaucoup de gens qui ont déjà
réalisé ce genre de photos (tel que M. Antonio
Cidadaõ, cité dans l’un de mes articles de Mars 2001)), donc
il est inutile de les concurrencer. 2°-Ai-je contacté d’autres astronomes
(amateurs--NdJS) ? Oui ! J’ai correspondu pendant plusieurs années
avec Jack Swaney, dont les travaux initiaux dans FATE m’ont poussé à
commencer une recherche en profondeur sur ce sujet en 1982.
Malheureusement, je n’ai été capable de joindre M. Swaney durant
plusieurs années, et je crois qu’il a dû tomber gravement
malade. 3°- Ai-je contacté des
astronomes professionnels ? Oui ! Toutefois comme ils m’ont envoyé
promener dès les premiers temps (il y a
maintenant 18 ans), j’ai rapidement compris que je perdais
mon temps à vouloir solliciter une confirmation de leur part. La
meilleure chose à faire dans un cas pareil a été pour moi de décider
de les ignorer (ainsi que leurs
dénégations), et de conduire moi-même mes propres recherches.
J’ai finalement réalisé que tous ces scientifiques, pour conserver
leur poste doivent épouser les vues de la "science officielle", et ne sont pas du tout
enclins à admettre quelque chose tant qu’ils n’ont pas le feu vert
de leur hiérarchie ! Après toutes ces années, je ne me rappelle même
plus les noms de ces gens-là. A vrai dire, la plupart d’entre eux ne
sont probablement plus de ce monde ! Vous avez
ma permission pour reproduire mes dessins ou mes articles parus dans
FATE, mais j’ai bien peur ce cela
soit au-delà de mes possibilités ou de mon autorité car tout
appartient maintenant à FATE. Je
sais que les lois américaines sur le copyright sont compliquées,
aussi je vous conseille de prendre contact avec son éditrice, Mme
Phyllis Galde .»
A noter que j’ai sollicité
l’éditrice de Fate pour l’obtention de
son feu vert concernant la publication des dessins à l’appui de mon
texte, en échange d’un article en anglais de mon cru. Hélas, deux
mois après ma demande, je n’ai toujours pas été honoré d’une
réponse, ce qui m’incite à penser que : qui ne dit rien consent, comme l’énonce le dicton.
L’autre partie de ce courrier est
sans intérêt pour le lecteur, lequel pensera ce qu’il voudra des
réponses de M. Bach. Je note toutefois que celle citée en n°1,
concernant l’existence de « nombreuses
photos » de ces structures lunaires, vient en
contradiction avec la n°2, relative à ses contacts avec d’autres
astronomes amateurs, dont il ne livre qu’un seul nom. De plus, étant
abonné à plusieurs revues américaines spécialisées sur les ovnis et
le paranormal, je n’ai jamais eu l’opportunité de voir la
reproduction d’une seule photo de ces « gigantesques machines ».
Le gigantisme des « constructions » vues par M. Bach sur notre
satellite n’est pas unique. Par exemple, le 29 juillet 1953, M.
John J. O’Neill, éditeur du New
York Herald Tribune, a vu dans son télescope braqué sur
la Lune, un « pont » de 12 miles de long (plus de
19 km), qui enjambait un cratère de la Mer des Crises.
L’astronome anglais H.P. Wilkins a
confirmé cette observation quelques mois plus tard (14). Le record en la matière est
d’ailleurs détenu par le Dr.
Harris. En effet, cet astronome a affirmé avoir vu,
le 27 juin 1912, « un objet intensément noir » de quatre cents
kilomètres de long sur cinquante de large se détacher sur le disque
lunaire (15). Il s’agissait
peut-être d’un corps spatial du type astéroïde vagabond comme il en
existe de nombreux dans notre système solaire...ou d’autre chose
mais quoi ?
Les observations de Jack Swaney
Comme M. Bach ne me donnait pas
grand chose sur les observations de son homologue M. Jack P. Swaney, je l’ai relancé pour
tenter d’en savoir davantage sur ce qu’il prétendait avoir vu.
Quelque temps plus tard j’ai reçu sa réponse accompagnée de
plusieurs courts textes et de croquis publiés par M. Swaney dans la
rubrique des lecteurs de Fate des années 1980.
Là aussi il s’agit de «machines», de «véhicules», et autres «constructions» aux dimensions aussi
étranges et différentes que celles dessinées par M. Bach. De même,
les tailles en longieur se chiffrent par dizaines de miles ce qui
élève également la suspicion.
Néanmoins, nous avons là deux
astronomes amateurs qui affirment distinguer de bien ahurissantes
anomalies lunaires, et à partir de là on doit pouvoir résoudre ce
mystère de deux façons: 1°- Ou
bien ils sontt victimes d’un phénomène d’illusions, et ils
distordent inconsciemment des structures naturelles, voyant ce
qu’ils souhaitent voir en les interprétant comme étant
artificielles. 2°- Ou bien il
voient effectivement ce qu’ils décrivent et là se pose une énigme
qui mériterait d’être résolue, car les chances pour que ces
«structures artificielles»
existent sont minimes pour ne pas dire nulles si l’on considère leur
dimensions titanesques que bien d’autres astronomes amateurs non
complexés par les «tabous» de
l’orthodoxie scientifique auraient dû voir et faire connaître.
Toutefois, soucieux d’exactitude
autant que faire se peut, il m’a paru plus honnête de donner
certaines précisions sur ces observations afin que d’autres
astronomes amateurs puissent éventuellement les vérifier s’ils le
souhaitent. Du côté des astronomes professionnels il n’y a
strictement rien à espérer d’eux, j’en ai fait la triste expérience
il y a quelques années à propos de tout autre chose. En effet, ils
sont imbus de leur personne, possèdent un univers conceptuel borné
par un rationalisme étriqué, et considèrent les gens comme moi avec
condescendance et même mépris.
Voici donc les indications des sites lunaires
où M. Jack Swaney et M. Felix Bach y prétendent avoir observé de
formidables structures qu’ils estiment artificielles. Les dates ont
celles de la publication des revues Fate, qui les a fait connaître à
ses lecteurs. 1--Au sud-est du bord du
cratère Clavius (60° lat. Sud --8° long.
Ouest)(Oct. 1983)--J.Sweaney. 2---Au nord du bord du
cratère Jules César (9° lat. Nord -- 15°
long. Est)(May 1984)--J.Sweaney. 3---Quadrant est
(25° lat. Sud --45° long. Est)(Juil.
1984)--J.Sweaney. 4---Monts Caucase (35° lat. Nord --8° long. Est)(Nov.
1984)--J.Sweaney. 5-- A l'est du cratère Endymion
(54° lat. Nord -- 60° long. Est)(Juil.
1985)--J.Sweaney. 6---A l'est entre les cratères
Proctor et Pictet (46° lat. Sud -- 7° long.
Est)(Juin 2000)--F.Bach.. 7---Entre le cratère Geminus
et le terminateur (33° lat. Nord-- 51° long.
Est)(Sept.2000)--F.Bach.. 8---Entre la Mer des Nuées
et les cratères Pitatus et cratère Des1andes (28° lat. Sud-- 9° long. Ouest)(Mars
2001)--F.Bach..
Pour certaines observations, il
est difficile de parler d’illusions, car certaines structures se
sont déplacées, ont subi des modifications de détails dans leurs
formes (comme indiqué dans les descriptions
données par M. Bach que j’ai citées ci-dessus). D’autres
ont disparu pour réapparâitre beaucoup plus tard, tandis que
d’autres encore n’ont jamais pu être observées une deuxième fois,
s’étant évanouies à tout jamais semble-t-il. C’est surtout cette
situation qui a convaincu MM. Swaney et Bach qu’il ne s’agissait pas
de mauvais tours joués par leur imagination.
Conclusion
L’explication que je vais
développer ci-dessous doit être considérée seulement comme une
hypothèse de travail. Elle est le fruit de recherches personnelles
qui se sont étalées sur plusieurs années, dans TOUS les domaines des
phénomènes paranormaux. Et une hypothèse n’est qu’une supposition.
En conséquence, j’admets volontiers pouvoir me tromper.
Au début des années 1980 j’ai eu l’occasion de
questionner l’astrophysicien Pierre
Guérin, décédé hélas le 7 octobre
2000, qui était convaincu de l’existence des ovnis. Lorsque
j’ai évoqué la Lune et lui ai demandé si des astronomes y avaient
observé des constructions ou des traces d’une activité intelligente
quelconque, il a nié cette éventualité. Je n’envisage pas un seul
instant qu’il ait pu me mentir compte tenu de son ouverture d’esprit
à l’égard des phénomènes ovnis. Au reste, dans son livre sorti
quelques jours avant sa mort, il ne fait pas la moindre allusion à
ce sujet (16). Comme il en voulait
beaucoup à « ses chers collègues »
qui avaient pris l’habitude de ridiculiser les ovnis et les
ufologues à la télévision, je pense que s’il avait eu connaissance
d’observations comparables à celles de M. Bach, il les aurait citées
dans son livre, ne serait-ce que pour régler ses comptes avec ces
tristes personnages.
D’autre part, il existe de
nombreux astronomes amateurs qui observent la Lune régulièrement.
S’ils avaient vu quelque chose ressemblant à d’immenses structures
artificielles , il me semble qu’ils l’auraient fait savoir d’une
façon ou d’une autre. Aux Etats-Unis, mais surtout au Japon, chaque
association ufologique possède ses propres astronomes amateurs,
d’autant que les prix d’un appareil de 200 mm d’objectif sont
accessibles à bien des bourses. Il y a même quelques astronomes
professionnels parmi leurs membres. Par exemple, MM. Walter N. Webb et William R. Atlschuler sont consultants
scientifiques en astronomie des associations ufologiques MUFON et CUFOS, le premier l’ayant même été pour le
groupe APRO aujourd’hui disparu.
Ils sont tous deux convaincus de l’existence des ovnis et ils ont eu
l’occasion de publier divers articles sur leurs recherches
personnelles en ufologie. Cependant, ils n’ont jamais prétendu avoir
vu des artefacts titanesques sur la Lune, ni affirmé que d’autres
astronomes en avaient observé.
En conséquence, si MM. Bach et Swaney ne sont pas victimes
d’illusions dues à ses fantasmes personnels, il faut bien trouver
une explication à ses témoignages. Au moins cinq éléments peuvent
nous permettre de résoudre ce mystère, les voici:
1°- Le gigantisme ahurissant
des structures observées est suspect. Cela pourrait indiquer qu’il a
été sciemment provoqué par une intelligence inconnue à cause de la
faible résolution des télescopes utilisés. En effet, si la taille de
ces objets apparents avait été à l’échelle des dimensions humaines,
il est probable qu’ils n’auraient jamais pu être remarqués à travers
un objectif de 200 mm. N’oublions pas qu’une revue scientifique
affirme que les télescopes de ce diamètre d’ouverture ne permettent
la vue d’objets ne faisant au minimum qu’un kilomètre. De plus, les
photos de M. Cidadaõ, faites avec le même type de télescope de 8
pouces que celui de M. Bach sont montrent une résolution bien
faible. Donc, M. Bach n’a pas pu voir tous les détails de structures
artificielles qui existent réellement.
2°- Les dimensions et l’aspect de certaines
structures peuvent varier considérablement selon les jours
d’observation. Par exemple, le « chalumeau » décrit ci-dessus peut voir sa
longueur augmenter de 24 km d’une observation à l’autre; les «
parapluies » peuvent disparaître au
cours de la même scrutation; la structure à « oreilles de chien » peut être déformée par
des protubérances. Or, nous savons que les phénomènes liés aux
apparitions paranormales, dont les ovnis font partie, peuvent avoir
des formes et des tailles variables aussi bien
qu’élusives.
3°- Certains
détails de ces structures violent totalement les règles établies en
architecture. C’est notamment le cas de la protubérance cubique de
plus de 6 km de la structure avec « oreilles de chien » qui se
maintient dans le vide sans support en rapport avec son volume et
son poids potentiels. Idem pour les structures terminales des tours
« parapluies » et « sucettes
».
4°- Les
observateurs sont en nombre très limité, deux semble-t-il, et ce en
dépit du fait que les astronomes amateurs possédant un matériel de
qualité égale à celui de MM. Bach et Cidadaõ, voire supérieure, sont
très nombreux à scruter la Lune, le corps céleste le plus proche de
la Terre, donc le plus accessible à de bonnes observations par de
non-professionnels. 5°- Les
grands observatoires d’astronomie, qui disposent de télescopes
beaucoup plus puissants que ceux des astronomes amateurs ne semblent
pas avoir enregistré des observations similaires à celles décrites
dans ce texte, du moins qu’il faut s’en remettre aux affirmations de
feu l’astrophysicien Pierre Guérin, lequel était convaincu de
l’existence des ovnis. 6°-
L’intelligence qui dispense les apparitions paranormales
est systématiquement trompeuse car elle est de nature malicieuse, ce
qui veut dire que toutes les apparitions et spectacles qu’elle
dispense aux humains sont des mystifications. C’est un constat qui a
été amplement prouvé par bon nombre de chercheurs depuis très
longtemps, dans différentes disciplines de la recherche sur le monde
paranormal.
Tous ces constats permettent
l’élaboration d’une hypothèse cohérente. MM. Bach et Swaney peuvent
avoir été confrontés à des dols psychiques, comme beaucoup d’autres
observateurs de phénomènes paranormaux relevant d’apparitions. Par
exemple, j’ai démontré dans certains de mes écrits que les «
contactés » tout comme les « abductés
» (enlevés dans un
ovni), sont mystifiés avec des leurres relevant de la
réalité virtuelle induite dans leur esprit par des entités inconnues
non physiques qui opèrent à partir de leur cerveau. Or, toutes ces
personnes avaient des dispositions à la médiumnité, ce qui devrait
être le cas de nos deux astronomes amateurs.
Pour le lecteur non averti, je
rappellerai deux exemples de phénomènes que seuls des témoins
privilégiés ont pu voir pendant que d’autres personnes, qui auraient
dû les observer aussi, n’ont rien distingué du tout. 1- 28 avril
1968, Zeïtoun, Le
Caire, Egypte, entre 20h00 et 21h00. Lors des apparitions mariales
qui ce sont étalées du début avril 1968 à mai 1969, une Musulmane,
Mme Zeïnab Taher, 45 ans, voit la
Vierge Marie au-dessus de l’église
copte orthodoxe du quartier de Zeïtoun. Elle raconte: « Il y avait un prêtre orthodoxe à côté de moi qui,
m’entendant décrire ce que j’ai vu, me disait que j’avais eu de la
chance. Comme je m’inquiétais de savoir s’il avait vu aussi la
Vierge Marie, il m’a répondu que non, il n’avait pas eu ce
bonheur-là » (17). 2- 5 novembre
1990, Sauzet, Lot, moins de
19h00. M. XH (anonymat demandé), qui roule en voiture
sur la D.656, à l’entrée de Sauzet, voit une masse énorme passer
au-dessus de lui. De stupeur, il cale. La masse se stabilise à
droite de la route, entre l’Eglise et le carrefour. Le témoin
descend de voiture, et peut contempler une masse « d’une taille immense », tellement immense
qu’il ne distingue pas son extrémité opposée. Le témoin est trop
près du phénomène pour le voir en entier, ce qui veut dire que
l’altitude de ce dernier était très basse. La masse a trois grosses
lumières sur son avant pendant qu’une multitude de plus petites
lumières sont disposées en rangées sur sa « coque ». Comme estimation, la chose fait
1,5 m à bout de bras ! A un moment donné, la masse commence à se
déplacer lentement vers le nord-est, puis tout disparait comme on
éteint une lampe. Durée de l’observation, entre 10 et 13 minutes !
Joël Mesnard, éditeur de la revue
Lumières Dans La Nuit (B.P. 3, 86800--ST-JULIEN-L’ARS) remarque
ceci: « On peut s’étonner du fait de la
présence de cet objet immense (d’une longieur probablement
supérieure à 100 m) n’ait été signalée que par un seul
témoins.» (18)
Je pourrais multiplier les
exemples de ce genre, notamment pour la vague du 5 novembre 1990, car il y a pléthore de cas
entrant dans ce pattern que l’on peut trouver dans la littérature
vouée aux phénomènes paranormaux.
Je rappelle que dans l’un de mes
derniers livres, j’ai cité le cas de M. Paul
Letendre, ufologue et médium de surcroît, qui « voyait »
des engins bizarres dans les cieux à travers «un bout de jumelles» de sa fabrication
(19). Or la personne qui a connu
ce chercheur hélas décédé dans les années 1980, instruite des «
visions » de M. Bach, s’est rappelée
que M. Letendre à l'époque, lui a dit aussi à plusieurs reprises que
« des machines énormes venaient parfois sur
la Lune » ! Cet informateur ne sait plus comment M.
Letendre avait eu connaissance de cet élément, d’autant qu’à
l’époque il avait considéré cette "révélation
" comme « un ramassis de croyances
bizarres ne présentant strictement aucun intérêt pour la recherche
ufologique », pour reprendre ses propres termes (20).
Autre exemple qui mérite d’être
signalé. M. Bruce Cornet, géologue
indépendant américain, a passé au crible diverses photos prises par
les sondes lunaires américaines. Il a affirmé avoir pu noter trois
structures intéressantes qu’il estime être artificielles, à savoir:
- Un triangle équilatéral parfait
dans le cratère Ukert.. - Un « cube »
d’un mile de haut (1,6 km). - Une «
tour » de cinq miles de haut (8 km) (21).
M. B. Cornet était déjà connu
pour avoir photographié un phénomène ovni à l’aide de trois caméra
actionnées automatiquement au même moment, et avoir obtenu trois
images différentes. Il semble aussi qu’il a vécu quelques
expériences de contact ou d’abduction il y a quelques années, mais
je n’ai pas retrouvé la source qui divulgue ces dernières
informations. C’est donc un psychic, comme on dit aux Etats-Unis,
soit un hommes ayant des capacités médiumniques.Or, on sait que le
phénomène peut impressionner des pellicules et des films sans qu’il
y ait pour autant quelque chose de matériel dans l’espace.
Le but de cette manipulation peut
entrer parfaitement dans le cadre de celle perpétrée par
l’intelligence qui crée les ovnis depuis bon nombre d’années. Elle
serait entreprise afin de fortifier dans l’esprit d’un maximum de
gens l’existence d’Extraterrestres matériels comme nous, ce que les
manipulateurs ne sont probablement pas. Cela permettrait à une
croyance mythique nouvelle de s’implanter dans nos sociétés,
peut-être destinée à valoriser le New Age pour qu’il se substitue
lentement mais sûrement aux religions traditionnelles, notamment de
la chrétienté. N’oublions pas que les divers courants du New Age
dispensent le mythe des « frères de
l’espace » dans leurs enseignements.
Pour les lecteurs qui ne seraient
pas totalement convaincus de mon explication, je leur recommande de
lire les enquêtes du psychiatre Berthold E.
Schwarz réalisées en 1972,
parues dans deux numéros d’une revue ufologique anglaise sur le
médium photographique Stella Lansing. Cette dame, résidant dans le
Massachussets, qui tournait souvent des films de 8mm et de super-8,
découvrait chaque fois sur ses pellicules des choses qui n’auraient
pas dû s’y trouver telles celles-ci: visages, paysages familiers
déformés, brouillards bizarres, des formes lenticulaires
étincelantes en rotation évoquant des horloges, etc.(22).
Je pense que le cas de MM. Bach et Swaney entre dans ce type de programme
mis en oeuvre par une intelligence non physique inconnue, mais il
est probable que l’on ne pourra jamais prouver ce qui ne reste
qu’une simple spéculation.
Quoi que l’on puisse penser de
cette affaire, c’est à mon sens la solution la plus logique pour
justifier ces observations véritablement astronomiques dans tous les
sens du terme !
Pour terminer, je signale que
j’ai écrit à vingt-six associations
d’astronomes amateurs pour leur signaler les principales
observations de MM. Bach et Swaney (avec
les coordonnées exactes signalées plus haut dans mon
texte). Je leur est demandé d’opérer des vérifications
dès que possible, et de me communiquer les résultats, qu’ils soient
négatifs ou positifs. Ils seront transmis à M. Fred Idylle lorsque je les aurai obtenus.
BIBLIOGRAPHIE:1 - Piero
Bianucci, La Lune,
Paris, Bordas, 1989, page 211. 2
- David Hatcher
Childress, Extraterrestrial
Archeology, Stelle, ILL, Adventures Unlimited Press,
1994, page 33. 3 - Charles H. Fort, The
Complete Books of the Damned: New Lands, New York, Dover
Publications Inc., 1974, page 431. 4
- The Fortean Society
Magazine, Vol. 1, n°2, juin-juillet 1937, page
11. 5 - Fred Steckling, We
Discovered Alien Bases On the Moon, Los Angeles, GAF
Publishers, 1981 6 - George Leonard, Somebody Else Is On the Moon, New York,
Pocket Books, 1976. 7 -
Don Wilson, Our Mysterious Spaceship Moon, New York,
Dell Publishing, 1975. 8 -
Don Wilson, Secrets of Our Spaceship Moon, New York,
Dell Publishing, 1979. 9 -
D. H. Childress, op. cit., page
144. 10 - FATE, mensuel, Los Angeles, CA, Juin 2000,
page 28. 11 - FATE, op. cit., septembre 2000, page
30. 12 -
FATE, op.cit., mars 2001, page 24. 13 - Ciel et
Espace, avril 2001, page 45. 14
- UFO Magazine, Los
Angeles, Vol. 10, N°2, mars-avril 1995, page 23. 15 - Charles H.
Fort, Le Livre des
damnés, Paris, Eric Losfeld, 1967, page 162. 16 - Pierre
Guérin, OVNI: Les mécanismes d’une
désinformation, Paris, Albin Michel, 2000. 17 - Michel
Nil, Les apparitions de la Vierge
en Egypte 1968-1969, Paris, Tequi, 1980; page
55. 18 - Lumières Dans La Nuit, n°359, pages 4 et 5,
article de Joël Mesnard "5 Novembre 1990, Les preuves : 1ère partie"
janvier 2001. 19 - Jean Sider, Les
envahisseurs démasqués, Villeselve, éditions Ramuel,
1999, page 177. 20 - Lettre personnelle de Robert David, mon
correspondant, en date du 2 avril 2001. 21
- UFO Magazine, op.
cit., page 24. 22 - Flying Saucer Review, vol. 20, n°4, 1974,
page 3; vol. 2, n°1, 1975, page 14. Jean
Sider.
Prière de me contacter: Mr. Jean SIDER 3 Avenue Maxence 44760 LA
BERNERIE
Article mis en
page par Idylle Fred
le 2 Juin 2001 et reconfiguré
le 15/07/01 et aussi le 23/05/05.
fred.idylle@wanadoo.fr
Retour à la page
d'accueil
|